Prologue (texte de Denise Centore)
La restauration
Prologue (texte de Denise Centore)
L'orchestre.
Scène 1. Alphonse, Clémentine
Duo Alphonse - Clémentine
Intermède
Scène 2 : Alphonse - Clémentine
Scène 3 : Alphonse
La mazurka
Récitatif (Clémentine, Alphonse, Petit Jacques)
Scène 4 (Le baron, Clémentine, Alphonse)
Scène 5 (Le baron) Air.
Scène 6. Trio valse (Clémentine, Alphonse, le baron)
Scène 8 (Le Baron, Clémentine, Alphonse, Petit Jacques)
Scène 8 (Le Baron, Clémentine, Alphonse, Petit Jacques)
Scène 8. (Euphrasie, Clémentine)
Scène 8. Récitatif
Scène 8. Récitatif
Scène 9. (le baron, Clémentine, Alphonse)
Scène 9. (Le baron, Clémentine, Alphonse)
Duo tragique.
Scène 10. (Clémentine, Alphonse, Euphrasie)
Scène 11. (Clémentine, Alphonse, Euphrasie, Le Baron, Petit Jacques)
Le Vaudeville
Intermède
Scène 12 (Clémentine, Alphonse, Euphrasie, le baron, petit Jacques)
Finale : Valse nuptiale.
Finale : Valse nuptiale.
Epilogue (ajouté pour l'Opéra de Limoges)
C'est un des drames inconnus du Paris de la Restauration – ce vaste théâtre où d'horribles détresses se cachent sous un gilet à fleurs et badinent avec une canne au pommeau de lapislazuli – que la passion d'un jeune homme tétanisé par le besoin d'étreindre la société, le ministère, trois cent milles francs de rente en inscriptions sur le grand livre, le tout résumé en la personne d'une comtesse posée dans un salon du Faubourg Saint Germain, et qui dit, d'une voix fluette : « Mais... mon cher ? »... Alphonse de Palpébral a rencontré cet ange, il se nomme Clémentine de l'Estourbie, il avoue 23 ans.
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Germaine Tailleferre écrit ce second opéra dans le style d'un opéra bouffe de Rossini. L'ouverture, dans le mode mineur, est loin de celles des opéras de Rossini mais de début de Guillaume Tell se rapproche de l'atmosphère sombre voulue par Germaine Tailleferre.
Belle (DC :Noble) , grande, parée de toutes guipures de l'aristocratie, de tous les velours d'une éducation raffinée, Clémentine cultive pour Alphonse une fantaisie sultanesque, elle aime, en un mot. N'y a-t-il pas un immense intérêt pour l'homme profond, à étudier, dissimulé sous la draperie somptueuse d'un lampas jaune à soixante francs l'aune, relevé par des embrases de velours rubis, la symphonie morale et immorale, les duos, les solos, les concertos que se donnent ces deux êtres animés par une ambition de tigre doublée d'appétits à effrayer un montreur d'ours, emportés par un « capriccio » qui se transforme en élégie, pour s'achever platement en marche nuptiale ?
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Le chroniqueur judiciaire déclame son texte accompagné par l'ouverture orchestrale (bois par un, deux cors, timbales, harpe et cordes). Ce genre mêlant déclamation et musique symphonique s'appelle le mélodrame, très en vogue en 1830 (voir Lelio, d'Hector Berlioz-1832 ou Amphyon de Arhtur Honegger - 1931)
L'orchestre.
La formation instrumentale
Sélectionnez les mots qui conviennent.
Le mélodrame associe...
Votre réponse :
Le chant, la déclamation, le théâtre, la poésie, la danse, la musique instrumentale, l'orchestre symphonique, l'accordéon
Réponse attendue :
Le chant, la déclamation, le théâtre, la poésie, la danse, la musique instrumentale, l'orchestre symphonique, l'accordéon
(parlé sur la musique)
Alphonse : Ange... consens à te fixer un instant sur la terre...
Clémentine : Va... oublie-moi, mon enfant... Je saurais encore pardonner et bénir...
Alphonse : Tu blasphèmes, chère idole, t'oublier, moi ?
Clémentine : Est-ce donc impossible ?
Alphonse : Demande au myosotis d'oublier son ruisseau, mais ne demande pas à Alphonse d'oublier Clémentine...
Clémentine : Vous voyez bien que vous me faites souffrir...
Alphonse :
Tu souffres et je meurs, inexplicable amante.
Ton beau front fléchissant s'appuyant sur ma main me révèle le poids de ta pensée ardente.
Tu songes à ma douleur. Tu songes à ma douleur.
Clémentine :
Ah ! ta douleur m'étreint ainsi que le vent traîne une feuille tombée.
Ta douleur qui te vêt tel un lourd manteau noir, emporte dans ses plis
mon âme désolée et ma vie se consume en un lent désespoir.
Alphonse :
Exhale ton délire, ô sublime Ophélie. Lève au ciel un regard aveuglé par les pleurs.
Les deux :
Il entend des soupirs la divine harmonie. Et moi j'entends l'écho qui me répète : il meurt.
Que le chaste repos d'une couche funèbre nous unisse à jamais dans un même tombeau,
que dans l'ombre éternelle le Génie des Ténèbres se taise et se recueille écoutant nos sanglots puisque sur nous la terre referme ses secrets,
seul tu pourras dire jadis Elle m'aimait.
Le chroniqueur judiciaire (réplique ajoutée pour l'Opéra de Limoges)
Mesdames et messieurs, le tribunal!
Veuillez vous lever!
Alphonse de Palpébral comparaît devant ce tribunal pour dettes de jeu et escroquerie sur la personne de Clémentine de l'Estourbie.
La juge
Sonnez donc pour le thé, dear !
Clémentine : Sonnez donc pour le thé, dear...
Alphonse : Vous savez que je vais me faire sauter la cervelle ?
Clémentine : A propos de quoi, mon cher ?
Alphonse : Trente milles francs perdus hier au jeu sur parole, cinq sœurs à marier nichées au château de Palpébral dont, par parenthèses, les dernières ardoises sont tombées pendant la Terreur...
Clémentine (languissamment) : Vraiment, mon ami... mais quelle idée...
Alphonse :
Ma chère, j'examine la chose en vrai dandy et je crois que rien ne s'oppose à ce parti. Le suicide est un élégance de très bon goût et qui vous pose en évidence dans les raouts mais il serait d'un genre suprême et plus hardi de partir tous les deux pour Brême ou Napoli.
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La mazurka est une danse d'origine polonaise popularisée entre 1825 et 1849 par Chopin. On la retrouve dans La dona e mobile de Rigoletto de Verdi. L'air de basse reprend l'écriture dynamique de Rossini. On pense à l'air d'Othello.
Clémentine : Partir pour Napoli, mais ce serait folie. Le voudrais-je, le puis-je, le dois-je
Alphonse : Mais oui ! ne t'aimé-je pas ?
(On frappe)
Clémentine : Je n'y suis pour personne
Petit Jacques : Le Baron Pschutt arrive de Lisbonne Madame
Clémentine : Introduisez ce cher Baron Pschutt et pour Alphonse pas un mot. Chut ! Chut ! Chut ! Chut !
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Le récitatif accompagné se différencie du récitatif sec par son instrumentation.
Le chroniqueur judiciaire (ajout de l'Opéra de Limoges) : Le baron, ami intime de la comtesse va tenter de modérer l'affaire.
Le Baron : Mes hommages, Madame...
Clémentine : Vous connaissez le Vicomte de Palpébral ?
Le Baron : Je n'ai Pas eu cet honneur... mais je subodore que ce jeune gentilhomme est à la veille de perpétrer quelque sottise.
Alphonse : Et comment le savez-vous, Monsieur ?
Le Baron : je sais tout, je vois tout, je me tais.
La juge (ajout de l'Opéra de Limoges) : L'avocat de la défense demande à s'entretenir avec son client.
Alphonse : Alors, Baron, dites-moi ce que je dois faire...
Le baron : Si vous voulez vous pousser dans la sphère politique, il vous faut sans hésiter faire un ouvrage historique. Tâtez-moi la question d'Orient. C'est un sujet amusant. Soyez d'abord obscur, énigmatique, usez de la figure allégorique, surtout n'oubliez pas la pragmatique. Mettez ici et là du germanique. N'en dites pas beaucoup mais dites en assez, affirmez fortement ce que vous ignorez. Si vous réussissez, vous aurez du génie, et on vous emploiera dans la diplomatie.
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Encore une mesure à trois temps dans cet air du baron. Ici, les cordes et la harpe en double croches rappellent l'orchestration rossinienne, comme dans l'air Gia d'insolito de l'Italienne à Alger
Alphonse : (enthousiaste) : N'ajoutez rien Baron, vous m'avez décidé.
Clémentine (inquiète) : Ce livre, s'il le signe, faudra-t-il qu'il le lise ?
Le Baron : Vous êtes ingénue... chère Comtesse.
Le chroniqueur judiciaire (ajout de l'Opéra de Limoges) :
La salle des pas perdu, lieu le plus vivant du palais de justice, témoin d'un éternel va-et-viens. C'est ici que les avocats et leurs clients s'entretiennent. une dernière fois avant la salle d'audience et que les journalistes interviewent les différents protagonistes.
Clémentine : Glissons d'un vol discret
Alphonse : Courons d'un pied léger
Le Baron : Marchons d'un pas altier
Les trois : où l'ambition nous porte, où l'amour nous transporte vers les lambris dorés, où l'amour nous transporte, où l'ambition nous porte. Courons, glissons, volons
Alphonse : Ecrasant nos rivaux et méprisant les sots, plantons notre bannière au seuil du ministère.
Clémentine : Glissons d'un vol discret au sein des cabinets
Alphonse : Courons d'un pied léger, courons d'un pied léger
Le Baron : Marchons d'un pas altier vers les salons dorés
Les trois : où l'ambition nous porte, où l'amour nous transporte
Clémentine : Glissons d'un vol discret au sein des cabinets
Alphonse : Courons d'un pied léger, courons d'un pied léger
Le Baron : Marchons d'un pas altier vers les salons dorés
Les trois : où l'ambition nous porte, où l'amour nous transporte
Le Baron : Etudiant les détours des plus illustres cours, sachons à l'occasion redorer nos blasons.
Clémentine : Glissons d'un vol discret
Alphonse : Courons d'un pied léger
Le Baron : Marchons d'un pas altier vers les salons dorés
Les trois : courons, volons, glissons où l'amour nous transporte
Volons, volons, glissons, courons, volons, courons, volons (etc.)
La juge (ajouté) : L'audience est réouverte. Sonnez-donc pour le thé, dear.
Clémentine (languissante) : Vicomte ?... Sonnez donc pour le thé.
Le Baron : Décoction ultra-diplomatique, en ce qu'elle refroidit considérablement la lymphe et tonifie l'estomac. Le thé et le keepsake expliquent la puissance britannique.
Alphonse : Ceci est profond, mon cher.
Clémentine : Prodigieusement. Mais qu'attendez-vous ? Sonnez pour le thé... (on frappe) Qu'y a-t-il encore, Petit Jacques ?
Petit Jacques (avec précaution) : Madame, c'est Mademoiselle que Mademoiselle Berthe a déposée chez Mademoiselle Séraphine et qui vient d'arriver dans le briska de Mademoiselle Emérentienne...
Clémentine (agitée) : Mademoiselle ! Mais quel jour sommes-nous donc ?
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Petit Jacques rappelle ici le personnage de John Styx, serviteur de Pluton, dans Orphée aux enfers de Jacques Offenbach.
Le Baron : Hum, hum, hum...
Alphonse (à part) : Peste... On me cache quelque chose...
Petit Jacques (de plus en plus consterné) : Le jour de la naissance de Madame la comtesse, Madame...
Clémentine (de plus en plus agitée) : Mais alors, elle est là ?
Petit Jacques (lugubre) : Oui, Madame, Mademoiselle est là avec un bouquet.
Clémentine (sans voix) : Un bouquet...
Le Baron : Hum, hum, hum...
Alphonse (à part) : Le récit de ce vieillard jette Clémentine dans un trouble affreux. Tout ceci me semble sibyllin, mais je saurai la vérité !
Clémentine : Qu'elle aille dans sa chambre.
Petit Jacques : Mademoiselle se propose de réciter un compliment à Madame.
Clémentine (mourante) : Je suis perdue...
Petit Jacques (haute voix) : Mademoiselle Euphrasie demande à présenter ses devoirs à Madame...
Clémentine : Seigneur ...
Petit Jacques (s'éloignant) : Entrez Mademoiselle... Madame vous attend.
Euphrasie : Je le jure.
Euphrasie : En ce beau jour de votre fête que je me plais, ma chère maman, à ne compter sur votre tête que le poids toujours ravissant de quarante et deux printemps.
( Tous : Elle a menti ! )
Euphrasie :Une mère est toujours contente du doux aveu de la candeur, et je vois que je vous enchante mais ne dérobez pas vos pleurs sous une main tremblante.
Clémentine : Cessez, Mademoiselle, je vous l'ordonne. Sortez ! Et ne reparaissez que si je vous appelle.
Euphrasie : Mais maman, je n'ai pas fini, c'est la fin le plus joli.
Clémentine : Vous me l'enverrez par la poste. Allez, sortez, point de riposte.
Le Baron (à part) : Le tact ici conseille que sans vaine péroraison je m'éclipse par la porte dérobée et que, dans le salon voisin, j'aille étudier les gravures qui représentent les malheurs de Virginie ? (il sort)
Alphonse (à part) : Nous sommes seuls, elle en me cachera plus rien. (haut, d'un ton amer et hautain) Ainsi, Madame, c'est votre fille ?
Clémentine (douloureuse) : Elle est horriblement menteuse...
Alphonse : Vous le disiez en nourrice à Pont-aux-Dames ?
Clémentine : Elle est très grande pour son âge... D'ailleurs, elle raffole de la campagne...
Alphonse (glacial) : Un mot, un seul, Madame. Ce sera le dernier...
Clémentine (au désespoir) : Ah... Bourreau...
Alphonse : Sa dot ?
Clémentine (très calme soudain) : Six cent mille francs et le petit domaine des Minaudières avec la ferme, le moulin, les prés et le château.
Alphonse (noble et simple) : Clémentine, j'épouse ta fille.
Clémentine (ravie) : Ciel ! Tu l'épouserais ?
Alphonse (froidement) : Vous ne la reverrez jamais, sauf le jour des n oces, c'est concevable, c'est du reste l'usage, mais le soir même, foi de gentilhomme, je conduis la vicomtesse aux Minaudières, j'y reste huit jours avec elle, et je reviens seul... seul et tout à toi !
Clémentine (rêveuse) : Tiens... mais pourquoi pas ?
Alphonse : Je sauve la fortune des l'Estourbi, je restaure celle des Palpébral, vous restez jeune, et je deviens riche. Avouez, ma chère, que ce calcul passablement napoléonien a pourtant quelque chose de « comfortable »... ?
Clémentine (transportée) : Alphonse, vous êtes le lion idéal... (soudain élan poético-douloureux) Ah... mon ami, y pensez-vous ! Vous donnez ma fille, mon Euphrasie, cet ange... elle ! à vous ! Vous ! à elle !
Alphonse (même ton) Quoi ! vous hésitez...Ah ! je comprends... vous ne m'aimez plus !
Clémentine : Dilemme atroce... Je suis mère, je suis femme...
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Ici, l'opéra tourne au Vaudeville (pièce populaire aux situations compliquées).
Clémentine : Voici l'instant inévitable et redouté où ce petit être si follement aimé, ce doux fruit de ma chair, cette fleur de l'âme, s'élançant vers son jeune amour, va m'oublier. Soyez donc épouse, mère, soyez femme. Je te la donne, je te pardonne, je te la donne.
Alphonse : Oh ingratitude, moi qui sacrifie à cette femme idole que j'adore, en lui demandant la main de son Euphrasie, la flamme superbe, disons plus encore, le brasier de mes désirs les plus farouches, car enfin, cette Euphrasie, elle louche. Je te pardonne, tu me la donnes, je te pardonne.
Le chroniqueur judiciaire (ajout): La cour semble favoriser un arrangement à l'amiable.
La juge et Clémentine : Sonnez-donc pour le thé, dear.
La juge (ajout): Ouh! Mais elle va se taire, celle-là?
Euphrasie : Ma chère maman, pardonnez-moi, j'ai oublié mon mouchoir...
Clémentine : Pourquoi pleurez-vous ?
Euphrasie : J'étais à côté, avec le Baron Pschutt ; il me racontait le congrès de Vérone ; je pleur toujours quand je baille...
Alphonse (à part) : Elle a quelque chose de la nature des huîtres, mais elle est délicieusement sotte, à la manière des paniers...
Clémentine : Prenez votre mouchoir, tenez vous droite. Vous allez épouser Monsieur.
Euphrasie : Oui, maman.
Alphonse (lyrique) : Ah... Mademoiselle... vous me rendez fou de bonheur. Un seul mot, un seul regard, un seul sourire, un seul jour...
Clémentine (sèchement) : Contenez-vous, il n'y a personne... Ah si... voici Petit Jacques et le Baron... Continuez Alphonse...
Alphonse : Ah... Mademoiselle...
Euphrasie : Ah... Monsieur...
Le Baron (ému et paternel) : Un vieil ami, chère comtesse, écoute toujours un peu aux portes...
Petit Jacques (larmoyant) : De même qu'un vieux domestique, Madame...
Le Baron : Agréez mes compliments pour ce ravissant bonheur. Vicomte...
Petit Jacques (toujours larmoyant) : Quelle satisfaction pour un serviteur fidèle, que de voir marier Mademoiselle si peu de temps après avoir vu marier Madame...
Clémentine : La douce émotion qui m'étouffe m'ôte la parole, mes amis... Il me faudrait mon thé, il me faudrait mon thé...
Alphonse : Comment exprimerais-je, Messieurs, l'ivresse d'un homme qui embrasse enfin le but de ses insomnies ?
Euphrasie : Je voudrais bien savoir quoi dire, moi...
Le chroniqueur judiciaire : Le thé noir d'Himalaya aux arômes de cannelle, de gingembre et d'écorces d'orange se boit à deux aux préliminaires.
Clémentine : non merci, moi j'ai pas besoin.
Le chroniqueur judiciaire : gnin gnin gnin... En prime, il est issu du commerce équitable. Le puissance britannique. Ceci explique cela.
Le Baron : Parfaite et charmante Euphrasie, ne sonnez mot, je vous en prie. Gardez donc ce silence exquis et cet air vraiment surpris.
Ensemble
Euphrasie : Monsieur, je vous admire de trouver tant à dire et votre style orné me porte à vous aimer.
Alphonse : Allons d'un bond gracieux, par les autels radieux, où l'ambition nous porte, où l'amour nous transporte.
Clémentine (seule) : Ce mariage heureux qui comble tous nos vœux, vous donne avec des rentes, une belle-mère charmante.
Clémentine, le Baron et Petit Jacques : Allez, charmants époux, bercés par des mots fous, oui, l'ambition vous porte et l'amour vous transporte. Allons, charmants époux, d'un bond gracieux, vers les autels radieux où l'ambition nous porte. Allons, ce mariage heureux qui comble tous nos vœux, vous donne avec des rentes, une belle-mère charmante.
Euphrasie : Monsieur, je vous admire de trouver tant à dire et votre style orné me porte à vous aimer.
Alphonse : Allons d'un bond gracieux, par les autels radieux, où l'ambition nous porte et l'amour nous transporte.
Le chroniqueur judiciaire : Alphonse de Palpébral est condamné à la peine, comment dire, capitale
Clémentine : Oh! Mais c'est coupant quand même!
Le chroniqueur judiciaire : oui oui oui. Pour détournement de mineure. Affaire classée!